Une des merveilles de la nature : par la beauté et le nombre des papillons concernés, par la longueur du périple (plus de 4000kms).
Mais, hélas, cette migration est menacée: pour preuve, ces 2 nombres. Il y a 20 ans, 500 millions de MONARQUE faisaient le voyage (aller et retour en une année, qui comprend un bon séjour, de repos au soleil de 3 mois et d'activité reproductrice... Ceci au MEXIQUE). Après pour remonter jusqu'au Québec, il ne faut pas flâner! En 2013, le chiffre était tombé à 30 millions. Les chiffres varient d'une année à l'autre et selon les sources. Il n'en demeure pas moins que la PERTE EST EFFARANTE.
Pour vous parler de ces splendides papillons, je vais du plus simple au plus compliqué : en effet, la description du voyage et les chiffres qui vont avec, c'est simple. mais ce qui dans chacun de ces millions d'individus explique le pourquoi et le comment n'est pas aussi évident. Et pourtant, c'est FASCINANT!
POURQUOI doivent-ils migrer chaque année? Les Monarque nous donnent à voir la réponse! DEUX raisons : température, et reproduction. Il faut rejoindre le centre du Mexique dont les conditions météorologiques leur conviennent (ils ne survivraient pas à l'hiver de leur habitat principal d'été , le SUD EST du Québec (l'Ontario); neige et glace. Donc fin aout, début septembre, on se prépare au grand voyage: En fait pour le dire crûment: on se goinfre, de quoi? du nectar des fleurs! Il en faut du tonus à ces délicates ailes. Une envergure de 8,6 à 12,4cm de beauté colorée pour ce papillon de 0,5 grammes!
Vacances dans le centre du Mexique, région du MICHOACAN : c'est aussi la région où poussent les "sapins sacrés", les OMPHALOS. C'est là que les MONARQUE se reproduisent!
En suivant ce trajet, les Monarque reprennent le chemin antique de leur propre évolution : leur lointaine origine, les contrées boréales, puis descente vers le Sud.
Parlons des merveilles d'ingénierie que sont les DANAUS PLEXIPPUS (nom savant des MONARQUE ) : ce qui se trouve dans le cerveau, les yeux, les antennes, la couleur de leurs ailes explique leur aptitude à ces migrations de milliers de kilomètres.
Je suppose que j'ai suffisamment titillé votre curiosité avec ce numéro 1), pour vous demander d'attendre la semaine prochaine le numéro 2).
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