L’homme regardait la création du haut de son
piédestal, piédestal qu’il s’était lui-même construit. Au fur et à mesure des
découvertes scientifiques, il a dû déchanter .C’est ce que Freud appelle les
trois blessures narcissiques de l’homme. Avant Copernic (15ème
siècle) les hommes se croyaient au centre de l’univers puisque selon eux la
terre était le pivot autour duquel tournait le monde.
Et puis, stupéfaction, horreur et damnation Darwin est
arrivé avec sa théorie de l’évolution. En 1860, on annonce la nouvelle dans un
salon anglais très comme il faut. Une dame également très comme il faut
entendant dire que l’homme descend du singe s’effraie avec
humour : « Pourvu que cela ne s’ébruite pas ! ». La
formule ‘’l’homme descend du singe’’ est erronée. L’homme et le singe ont
un ancêtre commun. L’homme (hominidé) n’est descendu que de son arbre pour
aller courir dans la savane mais c’est déjà beaucoup.
Au 20ème siècle, Freud lui-même a montré
que l’homme qui se voyait comme un être de raison et de logique, était motivé
par son inconscient, ses pulsions et ses instincts. Il n’a aucune manière de
maîtriser ces parties de lui-même.
Il y a une façon de palier tout cela : ne pas y
croire. En ce qui concerne l’inconscient, les neurologues spécialistes du
cerveau, en utilisant des scanners sophistiqués, peuvent différencier les
moments où la pensée est consciente et les moments où l’homme navigue dans les
parties inconscientes de son être.
Et
maintenant, il lui faudrait admettre que les animaux (au moins tous les
mammifères) sont sensibles, ont de l’empathie (ils entourent d’affection les
mères qui ont perdu leurs petits, sont capables de se priver d’un plaisir
(friandise, jouet, je parle de recherches en laboratoire) pour éviter de la
souffrance à d’autres. Ils se consolent les uns les autre (caresses, présence)
Ils s‘entraident, ils ont une culture
etc. L’homme se dit : « Trop,
c’est trop ! ».
Nous verrons des preuves de cette empathie au fur et à mesure.
Et c’est là où il nous faut revenir sur Darwin. En effet, il pensait que chez les
animaux règne la loi du plus fort ou au moins du plus adaptable au milieu.
Il n’avait pas vu l’intelligence, l’habileté, la malice, le faire semblant…Mais, c’est un peu normal, à l’époque et même longtemps après, on a vu les animaux par rapport à l’homme. On a utilisé des critères humais uniquement.On ne les a pas étudiés pour eux-mêmes dans leur milieu naturel.
Il n’avait pas vu l’intelligence, l’habileté, la malice, le faire semblant…Mais, c’est un peu normal, à l’époque et même longtemps après, on a vu les animaux par rapport à l’homme. On a utilisé des critères humais uniquement.On ne les a pas étudiés pour eux-mêmes dans leur milieu naturel.
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